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Philippe Llobell, Jérome Mathieu, prothésistes dentaires

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19 août 2013

La Passion des vis

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8 avril 2013

Satisfaire le Patient

 

    Lorsque l'on reçoit un cas comme celui qui va suivre, il nous faut réfléchir aux soucis techniques et esthétiques qui se posent. 

  Le patient est arrivé au cabinet avec un vieil implant rejeté et une importante perte osseuse. Un nouvel implant est posé. Son axe est très vestibulé. Il faut donc trouver un moyen de donner au patient une incisive centrale de taille "normale" malgré l'important déficit osseux.

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     Il faut donc retravailler la gaine calcinable pour la "palatiner" et ainsi, se libérer de la place en vestibulaire pour l'esthétique. Nous allons donc utiliser de la résine patern rouge calcinable. Une fois versée du côté palatin, nous meulons la partie vestibulaire de la gaine en s'arrêtant juste au niveau de la petite vis de bouche.

 

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     Une fois sculpté, le pilier est coulé de manière tout à fait classique en chrome-Cobalt. Gratté, poli, ajusté. 

   Il faut maintenant satisfaire un autre côté de l'esthétique de ce travail car l'observation du cas montre que nous allons avoir une incisive beaucoup trop grande, longue, même si sa voisine l'est déjà.

  La solution qui nous vient à l'esprit est de mettre "du rose" au cervical pour diminuer la hauteur corronaire. Nous optons pour de la céramique, plutôt que du composite. 

  Pourquoi ?

  Juste un choix personnel, juste une confiance plus importante dans la liaison céramo-métal.

  Deux cuissons plus tard, le pilier est repoli après son oxydation classique due aux cuissons successives.

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    Essayer ce pilier en bouche et vérifier la bonne position de ce dernier après le transfert à l'aide d'une clef en résine est une bonne chose. Il faut le faire. Mais il nous est apparu également important de tester l'intégration de la future prothèse en bouche, car nous voyons très bien que l'espace restant et requis pour recevoir cette dernière est trop insuffisant.

    Nous allons donc réaliser un wax up avant de sculpter la chappe. Mais il nous est apparu important de pouvoir tester ce waxup en bouche, in situ, pour vérifier que nous sommes dans la bonne direction. Si tout se passe bien, il nous suffira de reproduire la même chose en céramique.

  Nous décidons donc de monter une dent résine du commerce classique sur ce pilier et de lui adjoindre de la résine rose de base pour la fausse gencive. Ce procédé permettra, contrairement à la cire, d'être essayé en bouche sans risque de casse et de fonte. L'essayage esthétique s'en trouvera meilleur.

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     Le travail est donc parti à l'essayage au cabinet dentaire. L'esthétique a été validé et la teinte prise. 

   De retour au laboratoire, il "suffit" de prendre une clef silicone de ce montage esthétique pour travailler le définitif dans la bonne direction. La chappe est faite et la céramique montée. 

   

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    Ce cas confirme ce que nous pensons souvent: Ne pas se jeter sur le travail. Étudier, réfléchir et trouver une solution pour réussir. Tous les cas ne sont pas simples, et en implantologie, c'est souvent le cas. Mais on trouve toujours lorsque l'on cherche !!

satisfaire le patient

13 janvier 2012

Double A....

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      A l'heure où la royauté le pays a son Triple A qui chancelle, nous avons décidé Jérome et moi-même, accompagné de notre ami, le docteur Jean Luc Brel d'activer notre Double A: Arc facial-Articulateur.

     Dans notre activité quotidienne, nous travaillons et livrons nos travaux sur de petits articulateurs simples, de type ASA, qui nous permettent de travailler nos "passages" ou autres mouvements de latéralité. Sans Arc facial, ça ne sert pas à 100%, mais c'est déja pas mal.

    Mais lors de gros travaux où nous réalisons des reconstitutions complètes, il nous parait indispensable de travailler sur des modèles placés dans l'articulateur à partir de l'arc facial pris au cabinet dentaire par le praticien. Ces (bonnes) habitudes de travail me viennent de mon maître et formateur, Monsieur Laurent Isnard, grand spécialiste de l'occlusion et de la prothèse totale, méthodes que j'utilise le plus souvent sur les gros cas qui nous sont proposés.

    Depuis longtemps, nous travaillons avec le système Artex de la société AMANNGIRRBACH: Arc facial+ articulateur avec tous les accessoires utiles.

   Malgré toutes les précautions prises et le soin que nous apportons à nos matériels, il est apparu indispensable de renouveler notre vieil articulateur et avons investi dans le nouveau CT carbone, plus léger et dont la dimension verticale à été augmenté d'un centimètre. Bel objet !!

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     Avec les plaques aimantées Splitex, le travail s'en trouve facilité et le transfert de l'arc facial en provenance du cabinet, une formalité (cf la table de transfert sur le catalogue Girrbach). Mais avec ce nouveau venu, nous venons également de réceptionner un outil fort pratique, l'Inclinomètre !.

    Qui ne s'est jamais entendu dire: "La ligne du sourire n'est pas bonne". "Ça descend plus d'un côté que de l'autre". "Nous ne sommes pas // à la ligne Bi-pupillaire" etc...

   L'inclinomètre est là pour nous aider à résoudre ces problèmes. Ce n'est pas l'arme absolue car je pense que la situation "de visu" reste le meilleur des révélateurs, mais il peut nous aider, nous guider lorsqu'il s'agit de combler cet espace que nous retrouvons lors des reconstitutions complètes.

   Le praticien se retrouve muni d'une plaque de plexi-glace quadrillée avec une molette de réglage (témoins A & C sur la photo) pour ajuster le //lisme entre les deux sus-citées.

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    Le praticien relève les données et nous les transmets. Notre articulateur est muni lui aussi d'un système identique.

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   Une fois nos modèles mis dans l'articulateur (cas que nous montrerons bientôt ), nous réglerons notre inclinomètre suivant les directives données et ainsi nous pourrons travailler de manière aisée.

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    Certains cas sont complexes. Autant se munir de tous les moyens qui sont mis à notre disposition. Il y a des gens qui pensent et d'autres qui fabriquent. Merci AMANNGIRRBACH.

 

22 décembre 2011

Fin d'année.

     Voila une année riche qui se termine. Une année belle et riche en évènements. Tout d'abord, pour rendre notre travail encore plus performant, nous avons quelque peu aménagé nos locaux pour pouvoir travailler dans un endroit propre, chaleureux où nous nous sentons bien. 2tant donné le nombre d'heures que nous passons dans ces murs, il nous semble important en effet de tout mettre en oeuvre pour qu'il ressemble au travail que nous souhaitons produire. Propre et précis. L'esthétique restant un dur labeur auquel nous apportons également un maximum d'attention.

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      Après les rencontres Aria de Lyon en début de dernier trimestre où nous avons prospecté pour l'achat d'un scanner ( achat qui interviendra probablement dans la deuxième moitié de 2012), il nous est apparu comme nécessaire de remplacer notre vieux four de presser Ep 500 pour un Ep 3000 d'Ivoclar dans le but pour 2012 d'offrir mais aussi d'augmenter notre production en céramique pressée, qu'elle soit implantaire ou sur moignon naturel. De plus, l'avantage de ce four est son côté "combiné" qui permet aussi de cuire les céramique. Dés les premières cuissons, nous y avons vu une nette amélioration. Comme quoi, le renouvellement du matériel a du bon...

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     A force de réflexion, d'aide (Merci à notre confrère Mr Christian Collier, à Mr Lionel Botrel de la société GC et à ceux qui nous ont répondu (cf le dernier article) ) et de persévérance, nous avons résolu nos soucis de casse de revêtement. Nous en avons retire deux enseignements: Bien laisser le revêtement faire son expansion lors de sa prise (enlever le cylindre caoutchouc dés le début de sa prise) et bien placer la tige de coulé dans l'axe du moignon pour que l'injection du métal ne vienne pas frapper sur le côté. Les derniers tests sont positifs.

     Pour finir, parlons un peu d'implantologie, dans la mesure où c'est notre activité principale. Un grand merci à notre ami, le docteur Jean Luc Brel et à ses correspondants pour tous les cas de grandes reconstitutions ( les petites aussi !!)que nous réalisons, que ce soit en fabrication 100% labo, ou en usinage chez GC Tech avec toujours le même objectif, la finesse de la barre et sa passivité, mais aussi l'esthétique en cachant toutes les entrées de vis disgracieuses. Même si ça reste souvent un dur labeur, le résultat nous comble à tous les coups.

photoMme GraslinIMGP1227Usinage titane

 

      Nous restons persuadé, Jérome et moi-même que seul le travail compte, seule la recherche de la perfection et des nouvelles technologies nous permettront de bonifier notre travail et c'est ce à quoi nous nous attacherons dés le 2 janvier prochain.

     En attendant, à tout nos lecteurs, clients et amis, partenaires ( Arseus, Schein, Ivoclar, GC, Serf etc...) nous souhaitons une belle fin d'année et une bonne et heureuse année 2012.

    Merci .

27 septembre 2011

Prendre les problèmes....

surtout pas comme ils viennent !

   Il est toujours fort intéressant pour le laboratoire et à un degré moindre, pour l'égo, de présenter des travaux jolis, des cas complexes rondement menés. Viva la Vida !!!

 

   Malheureusement, il arrive que nous soyons confrontés à de petits soucis, petits désagréments qui rendent notre quotidien pesant, parfois stressant. Une bulle dans la céramique qui apparaît au glaçage, une coulée qui rate alors que la couronne est pour "tout de suite", un oubli de pièce à insérer dans une empreinte avant coulé etc....

   Alors je sais, certains labos n'ont jamais de problèmes, n'ont jamais de fêlures dans la céramique, n'ont jamais de "poros" dans de gros éléments intermédiaires de bridges métal (de toutes les façons, ils n'en font jamais !!! ....). Bref...

  Mais nous, avec Jérome, ça nous arrive quelques fois. Nous résolvons le problème en recommençant le travail le plus souvent et livrons notre travail en temps et en heure après une belle partie nerveuse !!!!.

    Récurrence !. Oui, tel est le mot !!.

    Sans vantardise aucune, mais une chose réelle, nous traitons 75-80% de notre production à base de prothèse implantaire. Tous les jours, nous coulons des IC vissés ou des chappes sur ces dits IC et de temps en temps, nous nous retrouvons avec des éléments bouchés comme vu sur ces photos :

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   Lors de la coulée, le moignon en revêtement semble se casser et nous retrouvons l'entrée de la chappe bouchée. A chaque fois, après plusieurs fraises turbine usées, nous tentons de percer l'épaisseur métallique. Avec ou sans réussite. Mais très souvent, lorsque nous y arrivons, l'intrado de la chappe ne correspond plus à la réalité.

  Ce que nous avons fait ou faisons :

- Nous traitons souvent ces sculptures en Patern résine rouge. Ca n'arrive qu'avec ce materiau ( ça n'est jamais arrivé lorsque les chappes sont faites en cire. Mais nous en faisons moins...)

- Nous avons essayé 2 revêtements diff

- Nous avons enfourné à froid, à temperature moyenne ou à chaud

- Ca n'arrive jamais sur des transvissé

- Nous coulons avec ou sans cylindre

 

   Bref, nous avons essayé beaucoup de choses, sans reussite probante et nous "vivons" les coulées avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête.

   Alors voila, par l'intermédiaire de cet espace d'échange, par mail, par téléphone (que je vous communiquerai si demande bien sur), j'aimerai avoir vos avis, vos conseils pour nous aider à résoudre ce problème.

Par avance, un grand merci !

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19 septembre 2011

Newsletter

   De retour sur cet espace après quelques temps de silence causés en grande partie par 1/ les congés, 2/ la surcharge de travail et 3/ la mise en place de la nouvelle structure du laboratoire.

   Mais qui dit Silence, repos informatique, ne dit pas Inactivité et entre le (même si je trouve le terme excessif) "quotidien" et les travaux plus complexes, je dois avouer, et c'est tant mieux, que nous n'avons pas chômé.

   Nous avons pu tester, nous "Ivoclaristes", la céramique Gc Initial et même si, par une erreur de manipulation de notre part (cuisson trop basse de l'opaque entre autre), avons tâtonne, il faut avouer que le résultat final des quelques éléments réalisés, nous a pleinement satisfait, surtout dans ce que nous recherchions par rapport à la design d'Ivoclar, c'est à dire, cette absence de rétraction entre les éléments des bridges.

   Nous assumons pleinement ce soucis rencontré avec notre céramique habituelle, mais force est de constater que sans rien changer à notre façon de monter la poudre, nous n'avons pas rencontré le problème avec l'Initial.

  Le débat reste ouvert...

 

   La prothèse implantaire continue d'être notre activité principale et celle-ci augmente de plus en plus, de cas simples ( Tfm + ccm) au plus complexes (Barre et double étage).

   L'arrivée du CadCam dans notre profession vient nous rendre de grands services tant au niveau "passivité" des grosses reconstitutions, qu'au niveau des matériaux utilisés comme le Titane et la Zircone. En partenariat avec la société Gc Tech, nous avons usiné de beaux objets, préalablement sculptés par nos soins. The Human Touch...

Usinage titaneIMGP0645

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    L'acquisition d'un Scanner devient un objectif et une nécessité et ce, dans le but de réduire le coût et d'être plus compétitif et surtout, pouvoir réaliser certaines reconstitutions plus en adéquation avec nos aspirations.

   C'est pour cela que nous serons ce weekend aux journées Aria-CadCam de Lyon pour écouter attentivement les différents intervenants talentueux, mais aussi, voir et tester les différentes machines, car notre choix n'est pas encore arrêté.

   L'avenir est Numérique !

9 janvier 2011

2011

2011, déjà !!!!!!

   S'il ne doit rester qu'un an avant le cataclysme.... autant en profiter et changer les choses, celles là mêmes qui progressent et qui annoncent un deuxième trimestre important.

   Mais avant cela, quelques précisions et nouveautés.

    Il est souvent question ici même de prothèses sur implant, qui sont, il est vrai tout de même, notre dada. Mais, et comme les photos présentes ci-contre dans les albums, nous réalisons tous types de travaux : Mobiles, stellites et céramiques sur moignons naturels.

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   Très souvent, nous aimerions proposer des cas, des éléments unitaires que nous trouvons jolis, mais très souvent, la qualité de nos photos ne s'y prête pas.

   Alors, à grands maux, les grands moyens !

   Nous sommes heureux d'annoncer la venue d'un appareil photo reflex numérique avec un objectif qui va nous permettre de faire de jolis clichés, comme dans nos revues spécialisées !!.

   ...... et bien en fait, pour l'instant, ce n'est pas tout à fait ça !.

   L'apprentissage de la photo n'est pas aisé et si par malheur il faut autant de temps que pour la prothèse, et bien.....

   Mais bon, nous travaillons et nous y arriverons !

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    Nous parlions de céramique. IvoclaristeIvoclariste depuis toujours, de la Classic à la design en passant par l'Empress ou l'Emax, je n'ai pas eu l'opportunité d'en essayer une autre telle que la GC initial ou la Noritake, pour ne citer quelles et je tacherai dans l'année de le faire si j'en ai 'opportunité. Pour voir, pour comparer, car je vois très souvent de belles réalisations et de beaux effets dans ces autres marques.

    Petites infos pratique : Si vous souhaitez être avertis rapidement de la parution d'un article, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter (en haut à gauche, ci-contre) qui vous permettra de recevoir un mail avertisseur.

    En attendant, nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2011.

12 décembre 2010

Cas idéal .

   Oui, cas idéal mais rare de mise en charge immédiate.

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Le Cas:

   Un patient appareillé haut et bas par un stellite et un complet. Le haut tient plus où moins et le bas se balade. Le scanner donne son verdict : De l'os, juste ce qu'il faut à la mandibule.

   La décision est prise. Le patient viendra le jeudi matin au cabinet dentaire le matin, repartira implanté à midi (5 implants) et aura sa prothèse mandibulaire, la sienne, l'ancienne, ajustée à une barre vissée en bouche le lundi matin.

Le travail :

   Nous récupérons le mercredi le complet de Mr X pour enlever les 6 antérieures ( que nous changerons par des neuves) et transformer ainsi cette prothèse totale en PEI pour permettre au praticien de transférer les 5 implants.

   Jeudi matin, nous arrivons alors que l'intervention est en cours depuis un moment. Le patient est calme sur le fauteuil de chirurgie et le dernier implant vient d'être posé.

   Le praticien pose les transferts, les visse et insère la prothèse dépourvue de ses dents prothétiques pour contrôler que rien n'empêche la suite du travail. Une ou deux petites retouches et l'opération "Transfert d'implants" commence. Elle ne durera pas bien longtemps.

    Une fois la résine Duralay polymérisée, nous récupérons notre complet/PEI et le travail clinique se termine .

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   A partir de se moment là, le temps est compté. 3 jours 1/2 .

   L'empreinte est "traitée" : Fausse gencive, coulé du maître modèle en plâtre et mise en articulateur ( facilité par la présence des postérieures ).

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   Nous optons pour la connectique pour une Vario Soft barre et cavaliers téflons de la société Bredent. Les implants multi Serf occultent les problèmes de //isme. Les gaines sont ajustées, coupées. Le travail peut commencer et au soir du premier jour, la barre est en revêtement. Nous nous attachons toujours beaucoup à lui donner un aspect esthétique travaillé au niveau de la solidarisation des gaines. Nous décidons de la mise en place de 3 barres et donc de ce fait de 3 futurs cavaliers. Elle sera coulé le vendredi matin avec comme alliage, du Cérinox 50, un nickel-chromenickel-chrome non céramique qui présente la particularité d'avoir un brillant vif, éclatant, joli !.

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   Grattée, ajustée (point de bascule, ouf !) et polie, nous la vissons sur le mettre modèle pour la suite de la réalisation prothétique.

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    Il s'agit maintenant de réaliser la contre-barre, qui permettra entre autre de renforcer la prothèse et de "protéger" les cavaliers téflons ( chez nous, les attachements ne sont que très rarement noyé simplement dans la résine. Nous nous attachons à toujours réaliser une armature métallique )

   Celle-ci est sculptée directement sur la barre implantaire mise de dépouille en patern résine rouge calcinable. Un fois validée, elle est mise en cylindre et coulée dans le même alliage que la barre.

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   Peu de grattage, un bon ajustage des cavaliers dans son intrado, et un "clipage" satisfaisant sur la barre nous ravissent. La suite du travail est un simple exercice de mobile durant lequel nous montons de nouvelles dents du commerce sur la prothèse totale.

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   Samedi midi, mission accomplie !.

   La prothèse est prête et sera livra en date et heure à son propriétaire, qui depuis, content du résultat et surtout du confort, est reparti en soin pour une pose multi-implantsmulti-implants au maxillaire.

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Partie implantaire : Docteur Jean luc Brel, 26 Saint Paul 3 châteaux.

Partie prothétique : Docteur Suzanne Malot-LéonardonMalot-Léonardon, 26 Pierrelatte.

Merci à eux de nous permettre de réaliser ce style de prothèse en Contre La Montre, ne permettant pas l'erreur mais tellement intéressant et gratifiant.

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10 décembre 2010

Double et Triple !

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   Le Cas :

   Comme souvent, le patient impose son choix et même si c'est bien, cela peut nous poser des problèmes...

   Comme souvent, le praticien impose ses désidératas cliniques et même si c'est normal, cela peut nous poser des problèmes ....

   Voila donc une patiente très à cheval sur son apparence physique, et qui veut une prothèse en céramo-métalcéramo-métal et sans "rose"

   Voila donc un praticien qui veut une prothèse "morcelée", démontable... au cas où !

    10 implants Serf "Mult"i au maxillaire et 5 postérieurs à la mandibule. Qui dit Implanto, dit perte osseuse et dans ce cas, pour éviter la fausse gencive résine ou céramique  (car c'est bien de celà qu'il s'agit pour notre patiente !!), il faut..... montrer à la patiente que ce n'est pas trop possible !

     La réalisation prothétique :

   Après avoir réalisé les PEI, nous réceptionnons les empreintes, l'arc facial et toutes les gaines calcinables. Le travail de réflexion peut alors commencer.

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  Dans un premier temps, après avoir monté les deux modèles sur notre simulateur, il convient de montrer/prouver à notre patiente que l'absence de fausse gencive risque de lui être préjudiciable.... d'un point de vue esthétique !

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   Pour celà, nous montons de simples dents du commerce sur une armature provisoire en résine, vissée sur deux implants pour un essayage fiable en bouche .

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    Réussite !!!: Non seulement, la patiente comprend qu'il va falloir "réduire" la hauteur coronaire mais ce simple montage nous permet de fixer en bouche plusieurs repaires importants pour la suite du travail, tels que la DIV, la ligne du sourire ainsi que la position Vestibulo-palatineVestibulo-palatine des incisives. Comme quoi, un montage esthétique est tellement important pour la suite d'un travail !.

    Nous faisons donc un clef de ce montage avec du silicone de labo.

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    Après réflexion, le choix définitif du style de réalisation prothétique est entériné.

   A la mandibule, nous optons pour TfM + Bridge céramo-métalliquecéramo-métallique. Du classique.

   Au maxillaire : Infrastructure de dépouille destinée à accueillir 3 bridges céramo-métalliquecéramo-métallique qui seront scellés sur la dite infrastructure, avec fausse gencive céramique.....

   Les matériaux utilisés : Alliage céramo-métalcéramo-métal Pisces, céramique IvoclarIvoclar Design et notre matière grise !!.

  Nous occultons volontairement ici la réalisation mandibulaire, classique.

   En "haut". Les implants sont du point de vue //isme très divergeants, mais les piliers multis de Serf nous rendent bien service. Il nous faut donc réaliser une sous-armaturesous-armature de dépouille, discrète mais assez rétentive pour éviter un déscellement intempestif des futures supra-structures. La clef silicone précedement réalisée nous est d'un grand secours.

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   Comme souvent, l'armature est réalisée en Patern résine rouge calcinable et "finie"à la cire pour un meilleur état de surface. ( Un moment, l'emploi de "vis VB" pour faire du collé-vissé fut envisagé, mais devant la complexitée du cas, nous n'avons pas donné suite. )

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    Les tiges de coulées sont placées, l'armature est coulée, gratté, polie pour un résultat satisfaisant et intéressant.

   Première étape validée, cette dernière part au cabinet dentaire pour un premier essayage. Tout va bien, ouf !, elle revient.

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   2ième étape : Réalisation des 3 bridges, Supra-structures destinés à recevoir le cosmétique céramique.

   Ils sont réalisé également en Patern résine pour éviter une association Cire sur métal que nous qualifierons de "rétractive"... !. Notre clef silicone est encore une fois précieuse.

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Une fois coulés, nos 3 bridges restent au laboratoire et la céramique leur est appliquée. Une fois cuit, le biscuit est essayé pour la fonction et l'esthétique, critères de choix qui nous pensons indispensables et indissociables.

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   Le travail se termine par le glaçage de la céramique et le polissage des pièces métalliques apparentes.

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   Le résultat est validé par le praticien et la patiente. Mission accomplie et grand plaisir éprouvé devant la réussite d'un tel cas complexe.

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   Le + d'un tel cas est de pouvoir, en cas de casse de céramique, de n'avoir qu'une partie à démonter. Le plaisir du devoir accompli et la joie de la patiente devant son nouveau sourire en sont d'autres !

Partie clinique réalisée par le Docteur Jean-luc Brel, 26 St Paul 3 chx

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20 novembre 2010

Collé-Vissé !

     Comme entendu ultérieurement, je ne supporte pas l'entrée des vis implantaires en face vestibulaire que le praticien tente de cacher par un composite ou une résine provisoire, invisible un lapse de temps et qui devient affreux très rapidement. Il n'y est pour rien et le patient non plus. Le but étant de trouver une solution pour y palier.

   Le Cas:

Patiente implantée au maxillaire et à la mandibule avec des implants postérieurs en nourrice en haut après un comblement de sinus. Elle possède un provisoire haut tout résine re-rebasé, inesthétique et voudrait retrouver le sourire pour les fêtes de fin d'année.

   Un PEI et une cire ont été réalisé.

   Nous réceptionnons le cas avec les gaines Multi de chez SERF. A nous de réaliser un provisoire transvissé ( voila un cas qui s'apparente à de la mise en charge immédiate).

    Mise en articulateur, positionnement des gaines.

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      Après avoir retiré les gaines dont nous remarquons l'axe vestibulé de certaines, nous réalisons un montage avec des dents du commerce (SR Vivo PE d'Ivoclard'Ivoclar), futures définitives pour régler l'esthétique et la fonction et nous permettre de réaliser le plus précisement possible l'armature transvissée. Pour celà, nous prendrons une clef de ce montage.

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      Les dents sont ensuite retirées du modèle et nous commençons la réalisation de l'armature métalique. Celle-ci sera réalisée en résine rouge Patern calcinable. Ce procédé nous permet de la travailler et de la mettre en forme avant la mise en revêtement.

  La clef silicone du montage rend le travail précis et donnera une armature fine et précise, synonyme de confort pour le patient.

     Le bridge transvissé résine est lissé par un apport de cire avant sa mise en cylindre.

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    Il sera coulé en 4ALL (Williams), alliage pour les reconstitutions Céramo-métaliqueCéramo-métalique . Une fois coulée, ajustée, grattée et polie, nous appliquons sur celle-ci un opaque Dsign (IvoclarIvoclar) de la teinte que nous saupoudrons pour créer des micro-rétentionsmicro-rétentions.

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    La partie la plus "difficile" du travail est ainsi terminé. La suite n'est qu'un travail provisoire résine comme nous en réalisons régulièrement en laboratoire. Les dents sont replacées dans la clef et la résine rose est coulée. Attention de "beurrer" légèrement l'opaque cuit "granuleux" !!

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   La partie résine sera tout simplement scellée provisoirement en bouche par le praticien comme un simple bridge provisoire qui pourra de ce fait être démonté-remonté lors de la réalisation ulterieure de la prothèse définitive qui sera, elle, à dominance Céramique.

     Le travail est fini. Il ne concerne bien entendu que le secteur 4 - 4 (les implants posterieurs étant en nourrice) et devrait permettre à la patiente de retrouver le sourire pour la venue du Père Noël !!

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Partie Clinique: Dr Yves Hernandez (26 Crest) et Dr Jean-Luc Brel (26 St Paul 3 chx)

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